"Les Juifs se réveillent", "Arrêtez d'assimiler" ont été tagués dans la nuit de lundi à mardi sur une mosquée et un autre édifice dans le village de Jish, aussi connu sous le nom de Goush Halav, situé dans le nord de la Palestine Occupée près de la frontière avec le Liban.
La police israélienne a ouvert une enquête sur l'incident et condamné du même souffle "tous les crimes de haine nationalistes".
Selon le chef du conseil local de Jish, Elias Elias, ce n'est pas la première fois que son village, peuplé de musulmans et de chrétiens arabes, est la cible de vandalisme.
"Je ne peux imaginer ce qui se passerait si des choses comme celles-ci avaient été barbouillées sur une synagogue aux Etats-Unis ou en Europe, le monde entier serait choqué", a-t-il déclaré à l'AFP, en référence au graffiti sur la mosquée locale.
Ces actes de vandalisme semblent présenter la signature de la campagne "Prix à payer", menée par des extrémistes juifs ainsi que des activistes d'extrême droite qui se livrent à des agressions contre des Palestiniens et des Arabes israéliens.
AFP